Le travail de P. bono est avant tout une recherche de la forme, celle qui existe
déjà et qu'il quête, traque dans ses voyages, promenades
et rêves.
Dans la lignée des Nouveaux Réalistes, il utilise des matériaux
délaissés, abandonnés par notre société de
consommation. Ceux-ci sont toujours employés bruts, sans retouche et
par cela il a été comparé aux artistes de l' Arte Povera
, Mertz et Kounellis.
Ces éléments sont toujours chargés d'histoire, marqués
par le temps, la vie et mis au rebut. Le mélange du bois et du fer emmène
une réflexion autour de la nature sacrifiée et des déchets
industriels. Au travers de ses sculptures, il leur réinvente une histoire,
une nouvelle vie.
Après avoir utilisé les bois flottés, il réalise
ses nouvelles oeuvres avec des traverses de chemin de fer et des ferrailles
réinstallant ainsi la sculpture au jardin et perpétuant en cela
les jardins de sculpture du XIX°.
Entre poésie et recherche de la pureté de la forme, ce sculpteur trace un chemin très personnel.